Un chemin de lumière (adapté de " Iron Hand " de Mark Knopfler)
Dans la clarté d’un rêve
Un ciel si bleu une herbe si verte
Une course sans trêve
En foulées d’opérette
Une ligne bleue sur le départ
Une cloche résonne au fil du vent
Un bois se mire dans une mare
Où passe mon ombre en courant
Dans la clarté d’un rêve
Le sang qui bat l’herbe si verte
La trace d’une foulée qui lève
Comme une pâtisserie de fête
Oh quel chemin de lumière
Creusé dans la verte prairie
Quel arc en ciel de mystère
Enveloppe ma course ravie
Bien sûr viendra le réveil
Et ses chemins coutumiers
Et le bonheur qui m’émerveille
De courir dans les sentiers
Courons chercher l'été ( adapté de "Looking for summer" de Chris Rea)
Regarde au fond des yeux d’avril
Un clair changement est arrivé
Cours chercher l’été
Les yeux se fixent en un regard
Laissant derrière eux le printemps
Cours chercher l’été
Le temps est venu de partir
Jouer la passion qui te hante
Cours chercher l’été
Rappelle toi notre amour pareil
A des coups de griffe des blessures
Chacun laissait monter sa peine
Allons courir chercher l’été
Et nous sommes encore là ce jour
Brûlant d’envie de s’envoler
Pourquoi attendons nous toujours ?
Allons courir chercher l’été
Le café bleu (adapté de "the blue Café" de Chris Rea
Mon monde est fait de rues sans fin
Où se traînent à jamais mes rêves brisés
Je t’entends dire « où étais tu ? »
Je t’attendrai au « Café Bleu »
Parce que c’est là que celui qui sait
Rencontre celui qui ignore
Les cartes du destin le vieux les montre
Aux plus jeunes qui osent saisir
Leur chance sans retour
Où étais tu ?
Où es tu allé ?
Je veux savoir ce qui est nouveau
Je veux courir avec toi
Qu’as-tu vu sans moi ?
Qu’as-tu appris de nouveau ?
Où vas-tu aller ?
Parce que je veux aller avec toi
Alors retrouve moi au « Café Bleu »
Le coût est élevé le prix important
Prends tout ce que tu sais et dis au revoir
Ta naïveté ton inexpérience
Ne veulent plus rien dire maintenant
Parce que c’est ici que celui qui sait
Rencontre celui qui ignore
Je t’entends dire « où étais tu ? »
Je te donne rendez-vous au « Café Bleu »
Alors retrouve moi au « Café Bleu »
Je vais courir (adapté de "Gone fishing " de Chris Rea
Je vais courir
Je me suis trouvé des chaussures
Aucun de mes actes ne change le futur
Aussi je laisse le temps courir
♣ ♣ ♣
Et tu n’as jamais été heureuse
De toute façon de toute manière
Aussi je prends la route aventureuse
Pour un aujourd’hui mieux qu’hier
♣ ♣ ♣
Je vais courir
Tu me prends pour un fou
Mais il me faut partir
Loin de toi loin de tout
♣ ♣ ♣
Et quand le temps sera venu
Je regarderai en arrière pour voir
La paix de ma course venue
Après une vie de désespoir
♣ ♣ ♣
Tu peux perdre tout ton temps
A essayer de vivre
Pareil aux autres et ressemblant
Tu ne seras jamais libre
♣ ♣ ♣
Ce rêve de toi (adapté de "this dream of you" de Bob Dylan)
Combien de temps puis je rester
Dans ce café perdu où la nuit devient jour
Je me demande pourquoi j’ai si peur de l’aube
Tout ce que j’ai, tout ce que je connais
C’est ce rêve de toi qui me fait vivre
Il arrive un moment
Où les vieilles choses redeviennent neuves
Mais ce moment a beau partir et revenir
Tout ce que j’ai, tout ce que je connais
C’est ce rêve de toi qui me fait vivre
Je regarde au loin et je te vois toujours
Je ne veux le croire mais je le crois encore
Ton ombre danse sur le mur
Ton ombre plane fragile et pure
Suis-je trop aveugle pour voir ?
Mon cœur me joue t-il des tours ?
Je me perds dans la foule où mes pleurs s’envolent
Tout ce que j’ai, tout ce que je connais
C’est ce rêve de toi qui me fait vivre
Ce que je touche semble disparaître
Tu es toujours là où se pose mon regard
Je courrai après toi jusqu’à mon dernier souffle
Tout ce que j’ai, tout ce que je connais
C'est ce rêve de toi qui me fait vivre
Coureur de blues (adapté de " Chanteur de blues " de Michel Jonasz)
Coureur de blues
Je suis le coureur de blues
Fouleur de pelouse
Je suis le fouleur de pelouse
Coureur de rock
Je suis le coureur de rock
Fouleur je croque
Les chemins en pierre de rock
Coureur Mozart
Je suis le coureur fanfare
Fouleur cithare
Je suis le fouleur guitare
Coureur de rap
Je suis le coureur de sapes
Fouleur de caps
Je suis le fouleur varappe
Coureur de slam
Je suis le coureur déclame
Fouleur d’anagrammes
Je suis le fouleur de l’âme
Et la route est venue
Et la route est venue
Couler dans ma mémoire
Comme un très vieux glaçon
Oublié dans l’armoire
Du frigo blanc écru
Où naissent les passions
Quant le cœur est à nu
Et les chemins de terre
Ont poussé sous mes pieds
Comme un très vieux lierre
Accroché sur le mur
Des souvenirs d’enfance
Des filles au goût de mûre
De mes premières défaillances
Et les sentiers sauvages
Ont caressé mon âme
Comme un très vieux breuvage
Fermentant dans la cave
Où la mémoire enfouit
Dans des flacons de lave
Mes rires et mes larmes
Et la femme est venue
Dans la rue des fontaines
Comme une fière Hélène
En sandales aux pieds nus
Deux enfants deux aubaines
Sont nés de cette reine
Avec leurs boucles blondes
Gilles Paquelier – Février 2013
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